Quelques passeurs de savoir et de pratiques entre Camille Flammarion et nous.
Dans le monde anglo-saxon, qui nous est moins connu, Russel W. Porter est une célébrité.
Il y a près de cent ans...
1. D’après la notice de Wikipedia
Russell Williams Porter (13 décembre 1871 - 22 février 1949) était un artiste américain, ingénieur, astronome amateur et explorateur ... il est parfois appelé le « fondateur » ... ou l’un des « fondateurs » de la fabrication de télescopes amateurs. "
(traduction automatique).
En août 1920..., Porter a commencé un cours sur la fabrication de télescopes. Quinze personnes se sont inscrites à cette classe ; 14 hommes, ... et une femme, une enseignante. Porter leur a montré comment fabriquer des réflecteurs newtoniens, enseignant tous les aspects de la fabrication de miroirs, y compris le meulage, le polissage et le test de leurs propres miroirs, et la conception et la construction de montures de télescopes. Les membres de ce petit groupe ont décidé de former un club d’astronomie et le 7 décembre 1923 était la première réunion des Springfield Telescope Makers. Peu de temps après, ils ont construit un club sur une parcelle de 30 acres (120 000 m2) appartenant à Porter sur Breezy Hill en dehors de la ville. Ils ont appelé le clubhouse Stellafane, en latin pour le sanctuaire des étoiles. Les Springfield Telescope Makers ont invité d’autres groupes ... à leur club en 1926 pour comparer des télescopes et échanger des idées. De cette petite réunion est né l’événement annuel appelé « Stellafane », un événement qui se poursuit à ce jour.
(traduction automatique).
2. R. W. Porter et l’accès des gens aux revenus modestes à l’astronomie
« Car il est vrai que l’astronomie, d’un point de vue populaire, est handicapée par l’incapacité de l’ouvrier moyen à posséder un télescope astronomique coûteux. Il est également vrai que si un amateur commence à construire un télescope juste pour le plaisir, il découvrira, avant que ses travaux soient terminés, un grand intérêt pour le merveilleux mécanisme de notre univers ... à l’aide d’un outil façonné de sa propre main. » 1920
(traduction automatique).
Pour qui a rencontré les publications de Lucien Rudaux ou de Pierre Bourge, cette affirmation trouvera un écho.
3. Publications et site
Le « grand oeuvre » s’appelle « Amateur Telescope Making » (abréviation ATM)
Il a eu tellement de succès que deux suites ont vu le jour ATM TWO et ATM THREE.
Il n’a pas été rédigé par Porter : c’est une une compilation d’articles rédigés par des contributeurs individuels.
Mais Porter y a publié des articles et c’est l’occasion de remarquer qu’il avait un joli talent de dessinateur.
(Extrait pris dans ATM TWO page 141).
(Extrait pris dans ATM TWO page 143).
Une image des couvertures, à cette page : http://www.willbell.com/tm/tm7.htm
Exemple d’instruments réalisés au sein de ce groupe : https://spaceshipearth1.files.wordpress.com/2015/06/scopes.jpg
Autre exemple : https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcStpsJGHapd9OAjJKL2e5HtmVUgnkU1tRBgiFv02z46xZWhBfh1
Le site de référence de Stellafane est à l’adresse :
https://stellafane.org/tm/index.html
Pour certaines pages il est possible d’activer la traduction automatique.
4. Stellafane aujourd’hui
Reste-t-il quelque chose de vivant de cette aventure ?
Oui.
Pour s’en convaincre, voir le compte-rendu de la réunion de 2017 :
https://stellafane.org/convention/2017/2017-photos.html
Et la page d’inscription de 2018.
https://stellafane.org/convention/2018/index.html
5. En résumé
À notre époque, il est encore possible de faire le choix de l’autoconstruction, en « solitaire » ou en recherchant l’aide d’un groupe de personnes plus expérimentées.
Le réseau internet et les forums spécialisés, qui n’existaient pas du temps de Monsieur Porter peuvent vous y aider.